Une journée de team building goupillée par Marsail pour l’équipe connect RH. Il ne s’agissait surtout pas d’une sortie en voilier pour faire bronzette. Le programme fait l’objet d’une vraie réflexion pédagogique sur le management, les modes de communication ; il est basé sur l’observation des prises de responsabilités, des interactions, des échanges.
Christopher Pratt commence par vous expliquer qu’après avoir mené le bateau à la sortie du port il ne fera plus rien, que c’est à vous de mener le bateau sur le parcours défini. Pourtant nous partons bien du principe que personne n’a jamais navigué sur un voilier, a fortiori de course ! Et il tient parole, jusqu’à disparaître à l’intérieur pendant 20 minutes au beau milieu de l’après-midi ! Des mails à envoyer ? Une sieste ?
Premier temps : après avoir tenu chaque poste à tour de rôle – tacticien, barreur, au réglage de la grand-voile, à celui du foc, n°1 à l’avant – il doit être défini celui que chacune et chacun occupera pour le reste de la sortie (il reste encore environ 3 heures). Comment décider ? Qui choisit ? Qui arbitre ? Qui entérine ? Des questions claires sur le mode de management donc.
De façon naturelle pour elle, l’équipe entre dans un mode consensuel, en fonction des affinités testées au cours de la première phase. C’est parti pour le deuxième temps : une heure pour tracer la route choisie. Se met alors en place un mélange de tension, de concentration (amusant de voir comment ressort l’esprit de compétition, sans véritable enjeu il est pourtant hors de question de ne pas réussir) et aussi de rigolade ; notamment quand nous nous permettons de faire un 360°, pas pour réparer une pénalité, comme en régate, tout simplement parce que nous n’avons pas su gérer le dévent de l’île d’If. Objectif atteint cependant !
Troisième temps : les conditions météo sont parfaites pour poursuivre une navigation juste pour le plaisir (en fait le travail d’observation se poursuit). On échange alors encore les rôles selon les envies du moment. Là encore rires assurés, notamment quand Christopher m’explique nonchalamment – à ce moment-là équipier d’avant – que Nadège Wartelle – à la barre – veut sûrement se débarrasser de moi en faisant gîter le bateau à l’extrême, effectivement il y a un patron de cabinet qui a les pieds dans l’eau et qui risque d’y passer tout entier s’il ne s’accroche pas. Attentat ? Plein d’autres moments de fous rires au long de cette navigation. Tant mieux, chez connect RH on aime être sérieux sans se prendre au sérieux. Christopher revient tout de même aux affaires en sortant le spi puis continue à distiller ses conseils. Le bateau glisse sur l’eau, un vrai régal.
Quatrième temps : celui du retour à terre et du débrief. Assuré par Amandine Deslandes qui a tout observé depuis le début. Comment l’équipe s’est gérée, comment elle a communiqué ? Pourquoi ces modes opératoires ? Qu’est ce qui aurait pu être différent et pourquoi ? Quels enseignements en tirer sur le quotidien au bureau… de quoi alimenter des réflexions très intéressantes sur notre fonctionnement.
Cinquième temps : parce que nous restons gaulois, et comme dans Astérix, tout finit par un banquet, en l’occurrence un apéritif avec les deux équipes connect RH et Marsail réunies.
Une conclusion et un problème : j’ai vraiment une super équipe, nous avons toutes et tous trop hâte d’y retourner.